Leukerbad ou Loèche-les-Bains connue autrefois sous les noms de : Aquae leucinae, Aquae leuncenses, Thermae leucenses.
Loèche-les-Bains que l’on retrouve sous son nom allemand Leukerbad, est une station thermale dont les sources sont connues depuis très longtemps, mais d’un accès difficile pendant plusieurs siècles. Loèche possédait autrefois plusieurs bains publics alimentés par les différentes sources chaudes, qui attiraient un grand nombre de malades, dont la renommée s’étendait jusqu'aux pays voisins. Aujourd’hui, Loèche-les-Bains par la qualité de ses eaux, ses infrastructuresthermales , et son hôtellerie, est le plus grand centre thermal des Alpes, alliant santé et nature. Loèche-les-Bains possède plus d’une soixantaine de sources thermales , mais toutes ne sont pas exploitées, seulement huit sont captées. La source Saint-Laurent ayant toujours été la plus importante de la vallée. Les eaux chaudes thermales de Leukerbad jaillissent naturellement et sont recommandées dans les affections rhumatismales, neurologiques, et réadaptations fonctionnelles. Divers établissements hôteliers proposes des soins de balnéothérapie, wellness, fitness, remise en forme et soins et beauté du corps.
Leukerbad dispose de plusieurs établissements thermaux publics et privées principalement tenus par des hôtels.
Burgerbad exploité par la Bourgoisie de Leukerbad, plus grand complexe thermal européen,
Walliser Alpentherme & Spa, le temple du bien-être,
Les Sources- des-Alpes, le prestige des Relais&Châteaux, autrefois l’hôtel des Alpes,
Leukerbad Clinique, possède sa propre source " Rossquelle", Spa et restaurant ouvert au public,.
Histoire.
L’époque de la première découverte des sources thermales de Loèche n’est pas connue. Celles-ci devaient l’avoir été au début de notre ère si la résurgence des sources existait à cette époque, car l’on y a découvert en différents emplacements de la station actuelle, plusieurs sépultures, mais aucune trace n’atteste la présence d’un établissement thermal ou de bains, avant ceux qui seront construit au XIIe siècle, époque ou les eaux de Loèche commencèrent à être connues. (Bridel).
Les sources. La source Saint-Laurent est la plus abondante, elle coule sur la place du village et alimentait les Bains près de la place, celui de la Promenade, le Bain Werra, le Bain des Zurichois et celui des Ventouses. Sous le toit qui l’abritait, on voit l’image de Saint-Laurent, dont elle emprunta le nom. La source d’Or, ainsi nommée parce qu’elle à la propriété de colorer en jaune les pièces neuves en argent, cet effet est dut à l’oxyde de fer qu’elle contient. Au-dessus du village, dans la prairie existait une autre source abritée dans une baraque en bois dans laquelle se rendaient les personnes pour y prendre des bains de pieds. Près de cette source jaillissaient trois autres sources chaudes qui alimentaient le Bain des pauvres, et encore avant le Bain des lépreux. Une autre source plus bas, appelée la Vomitive, sans que l’on sache vraiment pourquoi, était acheminée pour une partie, par des conduits en bois dans une grande cuve audessus des Bains de la promenade et de Werra, elle alimentait les deux établissements. En direction de la Dala l’on arrive à l’endroit appelé Bain des guérisons. L’établissement de ce nom qui avait été construit ici fut emporté par une avalanche, qui ne fut pas la seule à causer des destructions à Leukerbad. Au siècle passé l’on y voyait douze petites sources s’écouler au pied d’un monticule. L’eau de ces sources une fois alimentait le Bain des Alpes. La source dite de Roosgulle ou Rosgüle, située en dessous du village, pauvre en débit, a vu celui-ci augmenter considérablement. D’autres sources sont encore connues. Sur la rive droite de la Dala, au-delà ou se trouvait le Bain des guérisons, sortent deux sources, une troisième à 1200 m. des précédentes ; une quatrième dite Staffelen ; une cinquième au bord de la Dala, sortant par une ouverture ovale d’un rocher.
La Suisse possède non seulement un excellent réseau ferroviaire, mais également l’un des plus touristiques, le DBF SA le train à vapeur de la Furka, le Matterhorn Gottard Bahn, le BLS RegioExpress Lötschberg, le Mont-Blanc Express.
Emmontagné, transhumance, en Valais la conduite des troupeaux à l’alpage s’appelle l’Inalpe et le retour de l’alpage la Désalpe et a chacune sa tradition. Rien de plus normal qu’une autre région, sauf qu’ici l’on voit s’affronter les fameuses vaches d’Hérens en toute liberté.